Attaque web de vendredi dernier : le blâme revient aux périphériques secondaires

Que s’est-il réellement passé vendredi dernier?


Vendredi 21 octobre, la planète a été prise en otage par un internet dysfonctionnel. Le web a été pris d’assaut par des pirates informatiques qui ont utilisé les périphériques domotiques comme rampe de lancement (caméra de sécurité, thermostat intelligent, DVD, routeur, etc.) pour perpétrer une attaque contre le serveur DYN, un grand serveur de nom de domaine, dont Twitter, Spotify, The New York Times, Pinterest, PayPal et d’autres majeurs, y sont hébergés.


Les pirates informatiques ont utilisé le botnet Mirai afin d’arriver à leur fin. (botnet : machines zombies, utilisées pour des usages malveillants, comme l’envoi de pourriel et de virus informatique). Mirai a été propagé vers des périphériques à faible sécurité sans que les propriétaires suspectent quoi que ce soit. L’attaque s’est propagée, selon la programmation établie préalablement par les pirates, vers le serveur DYN, en 3 vagues distinctes, afin de le paralyser à différents moments de la journée.


Selon une source fiable, cette attaque ne sera pas unique, puisqu’il s’agissait d’un test. Sans minimiser l’importance de cette dernière attaque, la prochaine risque d’être encore plus dommageable à plusieurs niveaux.